CV VC et la Suisse créent un accélérateur de projets blockchain en Afrique

Publié par blockchainforafrica le

CV VC SECO

Dans le cadre du partenariat conclu entre Crypto Valley Venture Capital ( CV VC) et le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO), un nouvel accélérateur de projets axé sur la blockchain devrait être lancé prochainement en Afrique.

La collaboration de CV VC avec la SECO

CV VC est une société d’investissement en capital-risque spécialisée dans les startups qui élaborent des solutions basée sur la technologie blockchain.

La firme s’est associée au Secrétariat d’État suisse aux affaires économiques pour soutenir l’innovation, notamment en ce qui concerne l’adoption de la blockchain et des cryptomonnaies en Afrique, à travers la construction d’un accélérateur de startups.

« Je suis ravi de voir l’évolution de la concrétisation de notre projet avec le SECO, qui vise à soutenir le développement d’un écosystème indépendant en Afrique en transférant le savoir-faire et l’expérience de la Crypto Valley suisse pour qu’elle serve de hub similaire pour l’Afrique», a déclaré Gideon Greaves, directeur général de CV VC Africa.

L’incubateur espère accompagner financièrement 100 jeunes entreprises au cours des quatre prochaines années. Par ailleurs, il se focalisera sur les projets évoluant dans les secteurs de la supply chain, de la santé, de la fintech et des administrations publiques.

À ce jour, CV VC a déjà investi dans 12 startups, dont HouseAfrica, une société qui développe un système permettant de répertorier toutes les opérations immobilières sur la blockchain au Nigeria.

👉 À lire sur le même sujet : Adanian Labs et LBank lancent un programme d’accélération crypto au Kenya

Faire de la collecte de données en Afrique

Commentant la nouvelle, Véronique Haller, chef de mission adjoint et diplomate suisse en Afrique du Sud, a souligné la rareté des données relatives à la blockchain en Afrique, ajoutant que la publication du premier « Rapport sur la blockchain en Afrique » constituera une avancée majeure.

Ce document a pour but de présenter un compte rendu factuel de la blockchain sur le continent et de lancer une collecte annuelle de données d’entreprises exploitables et de perspectives africaines bien documentées.

« Nous avons concentré le rapport sur un ensemble de données de 40 sociétés africaines de blockchain. De cette façon, nous pouvons être sûrs de la pertinence des faits à partir desquels nous pouvons nous comparer. Nous sommes également très fiers de donner une évaluation du paysage réglementaire et une introduction magnétique à certains des plus grands esprits blockchain du continent », a affirmé Greaves.

En matière d’investissement dans le secteur technologique, l’Afrique est désormais un marché florissant. De nombreux talents font la différence en créant des solutions innovantes. En conséquence, les capitaux d’investissement affluent.

👉 Lisez aussi : NEAR lance un centre d’incubation pour les projets blockchain au Kenya


0 commentaire

Laisser un commentaire